Le nouveau rapport sur la défense publié par le
gouvernement finlandais[1]
de 16 février 2017, indique les orientations du pays en matière de politique de
défense, les choix pour le maintien et le développement des capacités. Le
rapport prend en compte les changements qui interviennent dans l’environnement
opérationnel politique et militaire. Bien sûr, le domaine cyber impose ses
nouvelles contraintes à la défense nationale finlandaise. Mais lorsqu’on
parcourt le sommaire du rapport, on ne peut que constater l’absence du terme « cyber »
dans les divers titres des chapitres et sous-chapitres. Les domaines et axes qui
structurent prioritairement le rapport (et la politique) sont la défense
terrestre, maritime, aérienne, les capacités interarmées, les capacités
stratégiques. Pour retrouver le cyber, il faut plonger dans la lecture des divers
chapitres. L’importance du domaine cyber y est alors bien soulignée, les cyber-opérations permettant
de poursuivre des objectifs politiques. Le rapport insiste également sur l’exposition
de la société aux menaces cyber, notamment en raison de la dépendance technique
vis-à-vis de systèmes d’information qui traversent plusieurs frontières. Les
forces de défense doivent intégrer la dimension cyber, en accord avec les
orientations définies dans la stratégie nationale de cyber sécurité.
La cyberdéfense y est ainsi définie :
elle désigne le secteur de la cybersécurité lié à la défense nationale,
comprenant les capacités de renseignement, de surveillance, cyberattaque et
cyberdéfense (“The national defence
related sector of cyber security which incorporates the capabilities of
intelligence, surveillance, cyberattack and cyber defence “).
Les cyberattaques sont d’autre part au rang des
diverses méthodes utilisées dans les Psyops, aux côtés de la guerre
électronique, ou encore de la destruction physique de cibles.
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