eConflicts is a blog about cyberconflicts, cyberwar, cyberdefense, cybersecurity, information warfare, cybercrime, political science and international relations
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Saturday, January 8, 2022
International Conference on Cyberconflict and Global Politics - Berlin, May 23-24, 2022
The Stockholm Criminology Symposium - June 13–15, 2022
The main theme for this Stockholm Criminology Symposium is understanding the mechanisms that cause crime and promote desistance from crime. But there is also a general theme on Contemporary Criminology.
Last day to submit the abstract is February 28, 2022. Instructions here.
Friday, January 7, 2022
Nation States, Cyberconflict and the Web of Profit, report by Dr. Michael McGuire,
Dr. Michael McGuire, Nation States, Cyberconflict and the Web of Profit, April 2021, 33 pages, report sponsored by HP.
This 33 pages report, authored by Dr. Michael
McGuire, senior lecturer in criminology at the University of Surrey, focuses on
Nation States Cyberconflict and the increasing
role of States in cyberviolence. The most relevant aspect of this escalation
is the intersection between Nation
States and the cybercrime economy (aka “The Web of Profit”). Cybercriminals
market tools and services that some States acquire; conversely, tools (malware
for example) developed by States can be found on black markets, available for
cybercrime (or, why not, other States). According to M. McGuire, the results of
his research highlights a novel
phenomenon: “a
merging of traditional international relations with the cybercrime economy and
the tools and techniques which now drive the digital underground.” But while
the phenomenon is important, we do not think that it is completely new. Let’s
remind that in his book titled “Inside Cyber Warfare“ (2012) Jeffrey Carr described
how organized crime and States could converge and cooperate in cyber offense
activities.
One of the most interesting points of this report consists in the methodological approach, and particularly in the typology of cyberconflicts characteristics which is proposed. 10 distinctive features are used to analyze and describe nation state cyberconflicts: asymmetric, invisible, molecular, multi-dimensional, glocal, personal, prismatic, hybridised, agnostic, and cultural. The study also identifies a set of typical nation states strategies, objectives, targets and techniques.The objective is to be able to differentiate state actions from those of cybercrime. But the exercise is made perilous precisely because of the convergence of the two.
"Military Applications of Extended Reality" (CRS In Focus)
New "In Focus" published by the Congressional Research Service, on the "Military Applications of Extended Reality". (January 4, 2022). This paper, signed by Kelley M. Sayler (Analyst in Advanced Technology and Global Security) reminds us what the definition of "extended reality" (or XR) is:
XR = Virtual Reality (VR) + Augmented Reality (AR) + Mixed Reality (MR).
XR has several potential and current applications in the military domain, both for training and warfighting. But XR also raises several issues, in terms of investments, technological maturity, manpower requirements, and cybersecurity (XR systems may be targeted by cyberattacks).
Tuesday, January 4, 2022
"Use of Force in Cyberspace". Note du Congressional Research Service (Etats-Unis)
Catherine A. Theohary (Specialist in National Security Policy, Cyber and Information Operations) signe une note de synthèse (2 pages) publiée par le Congressional Research Service américain le 10 décembre 2021, sur le thème du recours à la force dans le cyberespace, traité sous l’angle juridique.
De cet état de l’art sur la question nous retenons les points suivants :
- A ce jour aucun critère international ne permet de dire quand une cyberattaque menée par un Etat est l’équivalent d’une attaque armée ; l’expression « attaque armée » n’est d’ailleurs pas davantage définie ;
- Droit international : articles 4 et 5 du traité de l’OTAN et article 51 de la Charte des Nations Unies ;
- Doctrine des Etats-Unis : Prise de position du Département d’Etat en 2012: les cyber activités peuvent constituer des usages de la force conformément à l’article 2(4) de la Charte des Nations Unies. Les Etats-Unis reconnaissent que dans certaines circonstances des cyberattaques sans effets cinétiques sont des éléments des conflits armés. Les cyberattaques en temps de guerre se voient donc contraintes par les principes généraux du droit des conflits armés. De manière plus générale, les Etats-Unis se réservent le droit de répondre par tous les moyens (diplomatiques, militaire, économique…) aux cyberattaques subies, dans la limite du droit international.
- Doctrine de l’OTAN : le Manuel de Tallinn met en exergue les articles 5 du traité de l’OTAN (assistance, aide mutuelle) et 51 de la Charte des Nations Unies (droit de légitime défense). Des ombres restent dans l’approche de l’OTAN: on ne sait par exemple pas comment l’article 4 du traité serait interprété et appliqué aux multiples catégories de cyberattaques.
- Droit international : le droit de la guerre, ou des conflits armés, qui s’appuie sur les conventions de Genève et de La Haye, ainsi que la Charte des Nations Unies, peut s’appliquer aux cyberattaques, mais il n’y a pas d’accord spécifique sur son application.
- Normes des Nations Unies : le CGE (Group of Government Experts) 2019/2020 s’accorde sur l’applicabilité du droit international et de la Charte des Nations Unies dans son intégralité.
La note renvoie également aux critères d’analyse des cyberattaques, pour une application du droit international, tels que proposés par Michael Schmitt (co-auteur du Manuel de Tallinn).
Thursday, December 23, 2021
Numéro spécial "cyber" de la revue Etudes Internationales
Wednesday, December 22, 2021
Les cyberattaques en 2021 en quelques chiffres
En cette fin d'année vont être publiés de nombreux documents, rapports ou articles, qui tenteront de faire le bilan des mois écoulés en matière de cybersécurité, de cyberattaques, de cybercriminalité. Le site https://konbriefing.com propose ses données, au travers de deux listes: la première classe les cyberattaques par pays; la seconde par secteur d'activité les ayant subies.
La liste par pays met en évidence une forte concentration des attaques sur quelques Etats. Même si des attaques sont recensées dans une cinquantaine de pays, les Etats-Unis et l'Allemagne seraient les deux pays les plus fortement touchés (totalisant 261 attaques sur un total de 605). Les deux schémas ci-dessous sont reproduits à partir des données chiffrées publiées sur le site konbriefing.com.
Il convient bien sûr de rester très prudents face à de telles données qui ne sauraient prétendre refléter la réalité du phénomène dans le monde. Il s'agit tout au plus d'un décompte de faits qui ont été rapportés dans les médias, sur internet. Il est bien entendu très improbable que la Chine ne compte que 2 attaques en 2021. Il en va de même pour l'Inde, et tous les autres pays.
Les limites de l'exercice sont évidentes, de telles listes ne peuvent pas saisir la réalité des phénomènes. Pour être d'une quelconque une utilité, les statistiques produites doivent être accompagnées des informations relatives à la méthodologie de leur production. Les données doivent être exploitables. Dans le cas présent elles ne le sont pas. On ne peut pas en conclure que les Etats-Unis et l'Allemagne sont les deux principales victimes des cyberattaques sur la planète.