"Pirates!" / Du vol de données au ransomware: la naissance d'un modèle économique. Emission Culturesmonde, sur France Culture, le mardi 10 janvier 2017. Intervenants: Eric Delbecque (SIFARI, Amaëmme Guiton (Libération), Daniel Ventre (CNRS), Wauchula Ghost (hackers).
eConflicts is a blog about cyberconflicts, cyberwar, cyberdefense, cybersecurity, information warfare, cybercrime, political science and international relations
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Wednesday, January 11, 2017
Monday, November 21, 2016
ANR table-ronde Internet des Objets
Le jeudi 17 novembre 2016 s'est tenue une table-ronde "Sécurité des objets connectés" organisée dans le cadre des rencontres numériques de l'ANR (Cité des Sciences et de l'Industrie. Paris).
Ont participé au panel:
- Daniel Ventre, CNRS
- Christine Balagué, Institut Mines-Telecom
- Silvia Giordano, Networking Lab
- Thomas Gayet, CERT-UBIK, Digital Security.
La table-ronde était animée par José Araujo (ANSSI).
Ont participé au panel:
- Daniel Ventre, CNRS
- Christine Balagué, Institut Mines-Telecom
- Silvia Giordano, Networking Lab
- Thomas Gayet, CERT-UBIK, Digital Security.
La table-ronde était animée par José Araujo (ANSSI).
Friday, November 4, 2016
Création de bases de données à caractère personnel et conscience des risques
Les citoyens sont fichés de
mille et une manières, que ce soit par l’administration ou le secteur privé.
Pour chaque individu, des données sont créées avant même sa venue au monde, et
le processus le poursuit tout au long de sa vie et au-delà. Pourtant, toutes ces données sont très vulnérables.
Les bases de données, fussent-elles créées et
gérées par les Etats (ou leurs prestataires) ne sont pas
des forteresses inattaquables. Les bases de données sont des objets extrêmement
fragiles, vulnérables aux cyberattaques, aux vols, à la copie, à l’altération
des données, au sabotage. Les exemples peuvent être cités, par centaines, d’atteintes
aux bases de données un peu partout dans le monde. Les plus volumineuses des bases,
qui regroupent les données de millions de citoyens, ne sont pas nécessairement
les mieux sécurisées :
- En 2006, l’administration américaine des vétérans a vu les données de 26 millions de citoyens exposées suite à un vol d’ordinateur
- Au Royaume-Uni, en 2007, l’HM Revenue and Customs Department a perdu des supports contenant les données de 25 millions de personnes bénéficiant d’aides sociales
- En 2012, la police de Manchester perd une clef usb contenant les données personnelles d’un millier de témoins impliqués dans des enquêtes criminelles
- Les systèmes du gouvernement américain ont subi des attaques se soldant par le « vol » de données de plus de 21 millions de citoyens du pays. L’affaire a été révélée en juillet 2015. Les données volées concernaient les citoyens ayant travaillé pour l’Etat. Les données contenaient numéros de sécurité sociale, adresses, noms, historiques médicaux et financiers, etc.
- En février 2016, des hackers piratent les bases de données de l’administration américaine et divulguent les données de 10 000 employés du DHS, puis celles de 20000 employés du FBI
Tous les secteurs sont concernés
par les vols et pertes de données : banques, industries, éducation, santé,
police, défense, secteurs sensibles… Car
tous les systèmes, toutes les organisations, ont leurs failles (techniques, humaines).
A la lumière de cette seule brève énumération d’incidents, ne semblerait-il pas plutôt recommandé d’opter pour d’autres
stratégies que la mise en fiches de populations entières ? Et de lui préférer
a contrario une segmentation des données, une réduction des volumes des bases,
du nombre de données collectées et regroupées ?
Monday, October 31, 2016
Programme Colloque "Economie de la Cybersécurité"
Colloque "Economie de la Cybersécurité". 14 novembre 2016. 9h00 – 17h30
(accueil à partir de
8h30)
Lieu : Paris,
Hôtel des Invalides
Inscriptions (entrée gratuite mais inscription préalable obligatoire): invitations@chaire-cyber.fr
9h00 - Introduction
- Daniel Ventre. CNRS (CESDIP). Titulaire de la Chaire. « Introduction : des liens entre cybersécurité et économie ».
9h15 - 10h45 : L’économie de
la cybersécurité : ses indicateurs, ses règles, son organisation, son
évolution. 1° Partie
Modérateur : tbc
- Jean-Marie Letort, Thales. «Cybersécurité et création de valeur économique. Le témoignage d’un industriel »
- Pierre-Luc Refalo. Directeur du Conseil Stratégique Cybersécurité – Capgemini Sogeti, "Dépenses en Cybersécurité et Cyber Assurance"
- Fabio Bisogni. Comitato Direttivo Fondazione FORMIT. “Are you (competitively) cybersecure?
10h45 – 11h00 : Questions/réponses
11h00 – 11h15 : Pause
11h15 - 12h15 : L’économie de la cybersécurité : ses indicateurs, ses règles, son organisation, son évolution. 2nde Partie
Modérateur: Daniel
Ventre
- Thierry Berthier. Membre de la Chaire cybersécurité. Prof. Univ. Limoges. « Lorsque l’intelligence artificielle uberise la cybersécurité ».
- Olivier Danino. Chercheur au sein de l'Institut français d'analyse stratégique (IFAS) et membre du Cercle des chercheurs du Moyen-Orient (CCMO), « Economie de la cybersécurité en Israël ».
12h15 – 12h30 :
Questions/réponses
12h30 – 13h45 : Déjeuner
13h45 – 16h15 :
Cybercriminalité et économie
Modérateur : tbc
- Jart Armin. Founder - Stichting CyberDefcon Netherlands Foundation. “Measuring the Economic Cost of Cybercrime: No measure No solution”.
- Quentin Rossy. Université de Lausanne. "La vente de faux documents d'identité sur Internet".
- François Paget. Administrateur du CLUSIF. Membre de la Chaire Cybersécurité. « Darknet et économie souterraine».
15h15 – 15h30 :
Questions/réponses
15h30 – 15h45 :
Pause
15h45 - 16h15 :
Des aspects juridiques de l’économie de la cybersécurité
- Cécile Doutriaux. Avocate, étude de Maîtres DOUTRIAUX-VILAR & Associés , Membre de la chaire cyberdéfense des écoles de Saint Cyr. « Droit et économie de la cybersécurité : quel impact de la règlementation sur l’économie de la cybersécurité?»
16h15 – 16h45 :
Economie de cybersécurité et économie de défense
- Jean Belin. Univ. Bordeaux et Titulaire de La Chaire économie de la défense de l'IHEDN. «Approche économique de la cybersécurité: quels enseignements tirer de l'économie de la défense».
16h45 – 17h :
Questions/réponses et conclusions
Appel à Communication Atelier Cyber - VII Congrès des associations francophones de science politique
Appel à communications
VII Congrès des associations francophones de science politique (COSPOF)
Flux
et Frontières. Réponses politiques et identitaires / Montréal (UQÀM) 17-19 mai
2017
Atelier : Les théories de relations internationales et le cyber: une occasion
manquée?
La nature des conflits armés contemporains a bien
changé depuis l’émergence du cyberespace. En effet, les conflits armés actuels
se déroulent de plus en plus grâce au cyberespace ou dans le cyberespace. Ces
conflits participent également à la densification des flux transnationaux et au
franchissement sans précédent des frontières. Si bien que le concept de
cyberguerre a fini par être accepté par la communauté scientifique si non par
les militaires.
Ainsi, depuis quelques années, le cyberespace devient
un élément d’analyse incontournable dans l’étude des relations internationales.
Si les dirigeants des plus grandes forces armées du monde ont mis en œuvre une
conceptualisation pragmatique du cyberespace et de ses conséquences, il n’en va
pas nécessairement de même pour les théoriciens des relations internationales.
Le développement des théories des relations internationales ne semble pas avoir
suivi le développement extraordinaire de leur objet privilégié, soit la guerre,
depuis l’émergence du cyberespace. Ce décalage pose un problème analytique
puisque les outils théoriques analysant le monde ne sont plus en mesure de
l’évaluer tel que ce monde est réellement. Une fusion entre les théories de
relations internationales et les études sur le cyberespace semble manquer.
Cette proposition d'atelier invite les conférenciers à
passer en revue les principales théories des relations internationales en ce
qui concerne plus spécifiquement les conflits armés, notamment leurs causes et
leurs natures à la lumière de l'importance du cyberespace aujourd'hui et de la
croissance du réseau Internet. Plusieurs questions animent cet atelier: Quelles
sont les difficultés de transposition de ces théories dans le monde réticulaire?
Est-ce que les notions importantes des principales théories, telles que
l’anarchie, les acteurs, la nature du système international ou la coopération,
doivent être revisitées? Quel regard critique doit être posé sur ces
transpositions/adaptations théoriques et quelles sont leurs limites qu’elles
soient de nature empirique et théorique?
Modalités de soumission et calendrier
- La proposition de communication comprendra un titre, trois à cinq mots-clés, un résumé (2 000 à 4 000 signes, Times 12), et une brève présentation de l’auteur (nom, coordonnées, affiliation institutionnelle). Elle est rédigée de préférence en français.
- 1er décembre 2016 : date limite pour l’envoi de la proposition de communication.
- La proposition doit être envoyée, en document attaché (Word), aux responsables Hugo Loiseau (Hugo.Loiseau@USherbrooke.ca) et Daniel Ventre (daniel.ventre@cesdip.fr) par courriel (indiquer « Congrès COSPOF 2017 » comme objet du message).
- Le 9 janvier 2017 : sélection des communications et notification aux auteurs.
- 17 mars 2017 : date limite pour l’envoi des communications sous forme d’articles inédits en français (30 000 à 40 000 signes, Times 12, format de citation APA).
Des frais d’inscription s’appliquent. Ils donnent accès aux trois jours
d’activités du congrès, aux repas du midi, à des pauses-café ainsi qu’à deux
cocktails. Un site transactionnel
sera prochainement mis à disposition pour compléter en ligne l’inscription. La
date limite pour l’effectuer est le 1° avril 2017.
o
50$CAN pour les membres réguliers de la SQSP ou de toutes associations sœurs
(AFSP, ABSP, ASSP et Luxpol).
o
25$CAN pour les membres étudiants de la SQSP ou de toutes associations sœurs
(AFSP, ABSP, ASSP et Luxpol).
o
150$CAN pour les participants non-membres.
o
75$CAN pour les étudiants non-membres.
Responsables
- Hugo Loiseau, professeur agrégé, École de politique appliquée, Université de Sherbrooke, Codirecteur Observatoire des Amériques, CEIM-UQÀM
- Daniel Ventre, CNRS (Laboratoire CESDIP - UMR 8183), Titulaire Chaire Cybersécurité & Cyberdéfense (Saint-Cyr, Sogeti, Thales)
Wednesday, October 12, 2016
Colloque "Economie de la Cybersécurité" - Paris - 14 novembre 2016
Colloque "Economie de la Cybersécurité", Paris, le 14 novembre 2016. Organisé par la Chaire Cybersécurité & Cyberdéfense.
Inscriptions (gratuites) : invitations@chaire-cyber.fr
Programme: sur le site de la Chaire
Inscriptions (gratuites) : invitations@chaire-cyber.fr
Programme: sur le site de la Chaire
Thursday, September 29, 2016
Le premier débat entre D. Trump et H. Clinton, candidats à la présidence américaine. A propos de la cybersécurité
Le premier débat télévisé entre les deux candidats
à la présidentielle américaine a eu lieu le 27 septembre 2016. Lors de ce débat
la question « cyber » fut évoquée et nous avons identifié 7 sujets
essentiels : l’importance de la cybersécurité/cyberguerre ; les
formes de menace (catégories d’agresseurs) et les sources des attaques
(attribution) ; les capacités américaines ; l’utilisation des moyens
et la posture défensive ; la lutte contre le terrorisme en ligne ;
l’affaire des e-mails d’H. Clinton. Le tableau ci-dessous reprend les arguments
des deux candidats sur chaque point.
|
|
Hillary Clinton
|
Donald Trump
|
1
|
Définir l’échelle des priorités. Cybersécurité, cyberguerre
|
L’un des
plus grands défis pour le futur président
|
Pas le
plus grand défi. La plus grande menace reste nucléaire
|
2
|
Catégoriser. Quels types de menaces
|
Distingue
les deux catégories d’adversaires :
-
les
groupes de hackers indépendants (objectif : gagner de l’argent)
-
les
Etats hackers
|
Des
cyberattaques de toutes parts sont bien sûr possibles (Etats, et acteur
non-étatiques)
|
3
|
Attribuer. Qui constitue la menace
|
La
Russie, Poutine : pour H. Clinton il ne fait aucun doute que les hackers
russes sont les auteurs des cyberattaques contre le DNC (Democratic National Committee). Les actions de la Russie sont perçues
comme une phase de test des limites de la résistance et de la patience
américaine.
La Chine
L’Iran
Aucun
autre pays n’est désigné nominativement.
|
Rappelle la problématique de l’attribution des attaques :
-
«it could
be Russia, but it could also be China. It could also be lots of other
people. It also could be somebody sitting on their bed that weighs 400
pounds, OK?”
|
4
|
Evaluer les rapports de force. A propos des capacités de cybersécurité/guerre
américaines :
|
Les
Etats-Unis sont bien supérieurs à tous leurs adversaires :
-
“The United
States has much greater capacity”.
|
Les
Etats-Unis devraient être supérieurs mais ne le sont sans doute pas.
Mes USA
sont faibles en l’état des choses :
-
“when you
look at what ISIS is doing with the Internet, they're beating us at our own
game. ISIS.”
Les capacités ne sont pas ce qu’elles
devraient être en raison des choix politiques :
-
“under
President Obama we've lost control of things that we used to have control
over.”
|
5
|
Définir la posture, face aux cyberattaques
|
Les
Etats-Unis réagiront aux cyberattaques.
Mais les
Etats-Unis n’ont pas l’intention de se servir de toute la puissance à leur
disposition :
-
“We
don't want to use the kinds of tools that we have.”
L’arsenal
permet donc des actions puissantes, qu’il est préférable de ne pas engager.
|
Les Etats-Unis
doivent faire mieux qu’actuellement :
-
“We have
so many things that we have to do better, Lester, and certainly cyber is one
of them.”
|
6
|
Contrer le terrorisme en ligne
|
Il faut
exploiter internet pour traquer et vaincre l’Etats-Islamique
|
L’Etats
Islamique se joue sur internet de la puissance américaine
|
6
|
Exploiter l’affaire des e-mails d’H. Clinton
|
H. Clinton
reconnaît avoir commis une « erreur » :
- « I made a mistake using a private e- mail.”
|
D. Trump
attend la publication des 33 000 emails effacés par H. Clinton (en
échange de quoi il publiera ses revenus).
N’accepte
pas la qualification d’erreur. Il affirme qu’il y a eu acte intentionnel.
|
Donald Trump
reste fidèle à sa ligne, reprenant les principaux arguments déjà présentés lors
de discours précédents[1] et exploitant l’affaire
des e-mails, mais aussi la manière dont l’Etat Islamique a investi le
cyberespace, ou encore l’ensemble des cyberattaques subies par les Etats-Unis
au cours des dernières années, pour dépeindre un gouvernement démocrate faible,
faillible, impuissant, inapte à gérer les questions de sécurité et de défense
avec la fermeté qu’il se doit. A ces arguments, H. Clinton au contraire oppose
la description d’une Amérique puissante dans le champ de la cybersécurité, et
ferme dans ses choix stratégiques.
Mais ni l’un
ni l’autre n’a tout à fait tort ou raison. Car en matière de cybersécurité, plusieurs
points de vue sont acceptables. Ainsi, l’appréciation de la puissance reste-t-elle
relative (les Etats-Unis disposent sans nul doute d’une organisation et de
moyens tant défensifs qu’offensifs majeurs, mais sont en même temps exposés et
vulnérables à des attaques que peuvent mener des acteurs bien inférieurs en
termes de moyens : dans ce cas, doit-on louer la puissance ou au contraire
la faiblesse et la permanence de failles ? Les deux points de vue sont
acceptables, chaque candidat adopte celui qui sert ses arguments). L’appréciation
de la menace elle aussi demeure imprécise. L’attribution des attaques, la
désignation des responsables reste une problématique majeure, malgré tous les
progrès qui ont pu être réalisés dans ce domaine. Aucun des deux candidats ne
propose de véritable solution aux défis. H. Clinton désigne la Russie, la Chine
et l’Iran ; D. Trump demeure plus évasif ; mais les réponses
concrètes sont absentes. D. Trump ne dit pas comment il retrouvera la puissance
supposée perdue par B. Obama. Quand à H. Clinton elle non plus ne donne guère d’indice,
quand elle avance ne pas vouloir utiliser la puissance des moyens dont l’Amérique
dispose. Quelle est cette puissance, quels sont ses substituts ? Rien n’est
dit non plus de la lutte contre le terrorisme dans le cyberespace. Le grand
public en a sans doute déjà entendu assez, de grandes lignes suffisent, toute
précision deviendrait sans doute rapidement trop technique. Il faut dans cet
exercice schématiser.
Globalement,
la présence du thème « cybersécurité » dans le débat doit être
soulignée. La cybersécurité était encore absente des dernières campagnes menées
par B. Obama par exemple. Il y a donc une prise de conscience, une intégration
de la problématique. Remarquons toutefois que plusieurs sujets relatifs au
« cyber » ont été ignorés lors du débat. Peut-être le seront-ils lors
de confrontations prochaines. Il s’agit notamment des problématiques qui depuis
les révélations d’Edward Snowden se sont affirmées dans le débat public :
les pratiques de surveillance américaines, le rôle de la NSA et plus largement
des agences de renseignement, la cybersurveillance des citoyens américains via
la collecte systématique de leurs données et les atteintes qu’elle constitue à
la vie privée, aux droits fondamentaux ; la cybersurveillance des
puissances étrangères, adversaires et alliées. Au-delà des seules questions
sécuritaires, rien n’a été dit non plus de l’économie numérique, de la société
connectée, des innovations technologiques et des transformations sociales annoncées
avec les objets connectés, les villes intelligentes, etc. Tous ces sujets sont
écartés du discours des candidats. Le renseignement ne fait pas débat (est-il
consensuel ? interdit ?), la vie privée non plus, les transformations
sociales ou le progrès technologique pas davantage. Laisse-t-on le soin aux
acteurs concernés (les agences, les entreprises marchandes de technologies) de
réguler leur propre domaine ?
[1] Voir l’analyse que nous en proposions il
y a quelques semaines : « Le candidat Donald Trump et les questions
de cybersécurité et cyberdéfense », Daniel Ventre, 28 juillet 2016. http://econflicts.blogspot.fr/2016/07/le-candidat-d-trump-et-les-questions-de.html
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