Appel à communications
VII Congrès des associations francophones de science politique (COSPOF)
Flux
et Frontières. Réponses politiques et identitaires / Montréal (UQÀM) 17-19 mai
2017
Atelier : Les théories de relations internationales et le cyber: une occasion
manquée?
La nature des conflits armés contemporains a bien
changé depuis l’émergence du cyberespace. En effet, les conflits armés actuels
se déroulent de plus en plus grâce au cyberespace ou dans le cyberespace. Ces
conflits participent également à la densification des flux transnationaux et au
franchissement sans précédent des frontières. Si bien que le concept de
cyberguerre a fini par être accepté par la communauté scientifique si non par
les militaires.
Ainsi, depuis quelques années, le cyberespace devient
un élément d’analyse incontournable dans l’étude des relations internationales.
Si les dirigeants des plus grandes forces armées du monde ont mis en œuvre une
conceptualisation pragmatique du cyberespace et de ses conséquences, il n’en va
pas nécessairement de même pour les théoriciens des relations internationales.
Le développement des théories des relations internationales ne semble pas avoir
suivi le développement extraordinaire de leur objet privilégié, soit la guerre,
depuis l’émergence du cyberespace. Ce décalage pose un problème analytique
puisque les outils théoriques analysant le monde ne sont plus en mesure de
l’évaluer tel que ce monde est réellement. Une fusion entre les théories de
relations internationales et les études sur le cyberespace semble manquer.
Cette proposition d'atelier invite les conférenciers à
passer en revue les principales théories des relations internationales en ce
qui concerne plus spécifiquement les conflits armés, notamment leurs causes et
leurs natures à la lumière de l'importance du cyberespace aujourd'hui et de la
croissance du réseau Internet. Plusieurs questions animent cet atelier: Quelles
sont les difficultés de transposition de ces théories dans le monde réticulaire?
Est-ce que les notions importantes des principales théories, telles que
l’anarchie, les acteurs, la nature du système international ou la coopération,
doivent être revisitées? Quel regard critique doit être posé sur ces
transpositions/adaptations théoriques et quelles sont leurs limites qu’elles
soient de nature empirique et théorique?
Modalités de soumission et calendrier
- La proposition de communication comprendra un titre, trois à cinq mots-clés, un résumé (2 000 à 4 000 signes, Times 12), et une brève présentation de l’auteur (nom, coordonnées, affiliation institutionnelle). Elle est rédigée de préférence en français.
- 1er décembre 2016 : date limite pour l’envoi de la proposition de communication.
- La proposition doit être envoyée, en document attaché (Word), aux responsables Hugo Loiseau (Hugo.Loiseau@USherbrooke.ca) et Daniel Ventre (daniel.ventre@cesdip.fr) par courriel (indiquer « Congrès COSPOF 2017 » comme objet du message).
- Le 9 janvier 2017 : sélection des communications et notification aux auteurs.
- 17 mars 2017 : date limite pour l’envoi des communications sous forme d’articles inédits en français (30 000 à 40 000 signes, Times 12, format de citation APA).
Des frais d’inscription s’appliquent. Ils donnent accès aux trois jours
d’activités du congrès, aux repas du midi, à des pauses-café ainsi qu’à deux
cocktails. Un site transactionnel
sera prochainement mis à disposition pour compléter en ligne l’inscription. La
date limite pour l’effectuer est le 1° avril 2017.
o
50$CAN pour les membres réguliers de la SQSP ou de toutes associations sœurs
(AFSP, ABSP, ASSP et Luxpol).
o
25$CAN pour les membres étudiants de la SQSP ou de toutes associations sœurs
(AFSP, ABSP, ASSP et Luxpol).
o
150$CAN pour les participants non-membres.
o
75$CAN pour les étudiants non-membres.
Responsables
- Hugo Loiseau, professeur agrégé, École de politique appliquée, Université de Sherbrooke, Codirecteur Observatoire des Amériques, CEIM-UQÀM
- Daniel Ventre, CNRS (Laboratoire CESDIP - UMR 8183), Titulaire Chaire Cybersécurité & Cyberdéfense (Saint-Cyr, Sogeti, Thales)
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