Les différends politiques/géopolitiques/économiques qui ont pu opposer au cours de ces dernières années la Chine et le Japon, la Chine et les Philippines, le Japon et la Corée du Sud (et bien d'autres Etats), notamment pour des questions territoriales, se sont pratiquement toujours prolongées dans le cyberespace, champ d'affrontements entre activistes/patriote/nationalistes usant du hacking pour pirates les serveurs de l'adversaire. Tout ceci se traduisant généralement par des défigurations de sites, en plus ou moins grandes quantités.
Le différend qui oppose actuellement la Chine et le Japon, et se traduit par des manifestations relativement violentes, ne s'est pourtant pas cette fois propogé au cyberespace. Ou trop peu pour que l'on en fasse cas. Pourquoi ce désintérêt soudain pour des modes opératoires qui paraissaient systématiques jusqu'alors?
- Soit les hackers estiment que de telles opérations sont inefficaces, chinois et japonais faisant le même constat au même moment (consensus?); les actions pourraient désormais privilégier le champ des réseaux sociaux?
- Soit les hackers ont réorienté leurs actions vers des cibles plus utiles et des opérations plus radicales (piratage de systèmes plus sensibles), mais ne recevant ni l'écho de la presse ni ne faisant l'objet de revendications de la part des agresseurs ou de déclarations publiques de la part des victimes.