Azerbaïdjan – Arménie :
quelques informations sur leur cyberespace
|
Azerbaïdjan
|
Arménie
|
Stratégie nationale de cybersécurité
|
Stratégie 2014-2020[1]
Pas de véritable stratégie de cybersécurité, mais une stratégie de
sécurité de l’information. ‘National
Strategy of the Republic of Azerbaijan on the Development of the İnformation
Society for the period 2014 -2020’
|
Information Security Strategy, 2009. Mais pas de stratégie de
cybersécurité. Le Digital Society 2020 Strategy comprend des éléments de
cybersécurité.
|
Organe responsable de la cybersécurité
|
AZ-CERT (Ministère des communications), ScienceCERT (Académie
Nationale des Sciences)
|
National Security Service (NSS) (protège site et réseaux du
gouvernement)
Projet de création d’un centre de cybersécurité (projet annoncé par
le ministre de la Défense en 2015)[2]
pour renforcer la protection des systèmes militaires
|
Partenariats internationaux de cybersécurité
|
Japon, Russie, Ukraine, Republic of Latvia, Republic of Slovakia[3]
|
Cyberdéfense: Russie, Biélorussie, Kazakhstan, Kyrgyzstan, Tajikistan (dans le cadre
de la CSTO (Collective Security Treaty Organization)[4]
Discussions
avec l’Allemagne (janvier 2016)[5]
|
Systèmes de signalement des incidents
|
Pas de procédure
|
Pas de procédure
|
Législation permettant la lutte contre la cybercriminalité
|
Oui
|
oui
|
Signataire de la convention de Budapest
|
Oui
|
Oui
|
Exercices internationaux de cybersécurité
|
Participation à l’International Cyber Shield Exercise 2014 (organisé
en Turquie par l’UIT)[6]
|
Cybercrime training
for Armenia and Georgia (26-27 November 2014) organisé par l’OSCE (Organisation
of Security and Cooperation in Europe)
|
Incidents majeurs de cybersécurité
|
Le groupe de hackers « Iranian Cyber Army » défigure le
site de la télévision nationale AzTV
(février 2012)[7]
Plusieurs attaques contre les sites internet des ministères, la
compagnie nationale aérienne, etc.
Février 2016 : le groupe de hackers arménien The Monte
Melkonian Cyber Army (MMCA)[8], pirate les serveurs du
gouvernement d’Azerbaidjan et vole des données sensibles[9].
2014, 2015 : plusieurs ministères sont victimes d’attaques de
hackers arméniens[10]
|
Attaques DDoS subies en 2013-2014 et qui se seraient soldées par une perturbation
significative du fonctionnement d’Internet sur l’ensemble du pays[11]
Janvier 2016 : Le groupe de hackers azeri Anti-Armenia
Team a piraté 40 sites de représentations diplomatiques arméniennes
dans le monde[12].
|
Principaux adversaires dans le cyberespace
|
Arménie, Iran (2012)[13],
|
Azerbaïdjan et Turquie[14]
|
Forces militaires de cyberdéfense
|
|
|
Population
|
9,5 millions
|
3 millions
|
Nombre d’internautes
|
5,8 millions
|
2,1 millions
|
Taux de pénétration du net dans la population
|
61%
|
69,6%
|
Twitter
|
|
|
Facebook[15]
|
1,5 millions
|
870 000
|
Cybercriminalité
|
|
Premier cas de cybercrime jugé devant les tribunaux : arrestation
en 2013 du hacker russe Georgi
Avanesov, condamné à 4 ans de prison pour avoir infecté 29 millions de
machines dans le monde, à partir du territoire arménien, en 2009 et 2010[16].
|
Bases militaires étrangères sur le territoire national
|
Américaines
|
Russes
|
Cyberopérations 2 avril 2016
|
Site d’information aze.az indisponible
Site www.gov.az indisponible
|
Hacking : Les sites gov.az ont été piratés par The Monte
Melkonian Cyber Army
|
|
Information – désinformation : les autorités azéries utilisent
des images de la guerre de Tchétchénie (1999) pour illustrer leurs
informations sur les pertes subies[17]
|
|
[3] Données
extraites du rapport de l’UIT : https://www.itu.int/en/ITU-D/Cybersecurity/Documents/Country_Profiles/Azerbaijan.pdf
[13] http://www.yourmiddleeast.com/news/hacker-group-iran-cyber-army-hits-azerbaijan-state-tv-site_4987