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Wednesday, January 25, 2017

Cyberguerre. Revue DSI - Hors série n°52

"Cyberguerre. L'heure de l'action". Revue DSI, Hors-Série n°52. Janvier 2017.

Tuesday, January 24, 2017

Archives de la CIA en ligne

775 000 documents, 13 millions de pages accessibles en ligne sur le site de la CIA, dans le cadre du programme CREST

Revue Déviance & Société - Appel à contribution

La revue Déviance & Société a lancé un concours ouvert aux jeunes chercheurs (doctorants, ou post-doctorants ayant soutenu leur thèse après le 1° janvier 2011), Peuvent être soumis des articles traitant, entre autres, de cybercriminalité et cybersécurité. Voir le texte de l'appel à contributions sur le site du GERN

French-American Doctoral Exchange Seminar (FADEx) 2017 : Cybersécurité

French-American Doctoral Exchange Seminar (FADEx) 2017 : Cybersécurité. Dans le cadre du programme FADEx, centré cette année sur la cybersécurité, un appel à contributions destiné aux doctorants est actuellement ouvert, et clos le 10 mars 2017. Deux séminaires et une plénière seront organisés courant 2017 à Rennes, Nancy et Paris. Parmi les sujets d'intérêt: cryptographie, sécurité logicielle, méthodes et théories liées à la sécurité, etc. Liste des thèmes, informations détaillées sur l'appel d'offre, consultables sur le site de la Mission pour la Science et la Technologie de l'Ambassade de France aux Etats-Unis

Wednesday, January 11, 2017

Intervention sur France Culture

"Pirates!" / Du vol de données au ransomware: la naissance d'un modèle économique. Emission Culturesmonde, sur France Culture, le mardi 10 janvier 2017. Intervenants: Eric Delbecque (SIFARI, Amaëmme Guiton (Libération), Daniel Ventre (CNRS), Wauchula Ghost (hackers). 

Monday, November 21, 2016

ANR table-ronde Internet des Objets

Le jeudi 17 novembre 2016 s'est tenue une table-ronde "Sécurité des objets connectés" organisée dans le cadre des rencontres numériques de l'ANR (Cité des Sciences et de l'Industrie. Paris).
Ont participé au panel:
- Daniel Ventre, CNRS
- Christine Balagué, Institut Mines-Telecom
- Silvia Giordano, Networking Lab
- Thomas Gayet, CERT-UBIK, Digital Security.
La table-ronde était animée par José Araujo (ANSSI). 

Friday, November 4, 2016

Création de bases de données à caractère personnel et conscience des risques

Les citoyens sont fichés de mille et une manières, que ce soit par l’administration ou le secteur privé. Pour chaque individu, des données sont créées avant même sa venue au monde, et le processus le poursuit tout au long de sa vie et au-delà. Pourtant, toutes ces données sont très vulnérables. 

Les bases de données, fussent-elles créées et gérées par les Etats (ou leurs prestataires) ne sont pas des forteresses inattaquables. Les bases de données sont des objets extrêmement fragiles, vulnérables aux cyberattaques, aux vols, à la copie, à l’altération des données, au sabotage. Les exemples peuvent être cités, par centaines, d’atteintes aux bases de données un peu partout dans le monde. Les plus volumineuses des bases, qui regroupent les données de millions de citoyens, ne sont pas nécessairement les mieux sécurisées :
  • En 2006, l’administration américaine des vétérans a vu les données de 26 millions de citoyens exposées suite à un vol d’ordinateur
  • Au Royaume-Uni, en 2007, l’HM Revenue and Customs Department a perdu des supports contenant les données de 25 millions de personnes bénéficiant d’aides sociales
  • En 2012, la police de Manchester perd une clef usb contenant les données personnelles d’un millier de témoins impliqués dans des enquêtes criminelles  
  • Les systèmes du gouvernement américain ont subi des attaques se soldant par le « vol » de données de plus de 21 millions de citoyens du pays. L’affaire a été révélée en juillet 2015. Les données volées concernaient les citoyens ayant travaillé pour l’Etat. Les données contenaient numéros de sécurité sociale, adresses, noms, historiques médicaux et financiers, etc.
  • En février 2016, des hackers piratent les bases de données de l’administration américaine et divulguent les données de 10 000 employés du DHS, puis celles de 20000 employés du FBI

Tous les secteurs sont concernés par les vols et pertes de données : banques, industries, éducation, santé, police, défense, secteurs sensibles…  Car tous les systèmes, toutes les organisations, ont leurs failles (techniques, humaines).  


A la lumière de cette seule brève énumération d’incidents, ne semblerait-il pas plutôt recommandé d’opter pour d’autres stratégies que la mise en fiches de populations entières ? Et de lui préférer a contrario une segmentation des données, une réduction des volumes des bases, du nombre de données collectées et regroupées ?