La directive européenne NIS de 2016 semble avoir fait l'objet d'interprétations et mises en application diverses au sein de l'UE. Les Etats n'ont pas su s'entendre sur des définitions communes, sur le périmètre des services essentiels. Les systèmes organisant la cybersécurité sont souvent encore trop complexes. Quant aux sanctions, elles ne sont pas, elles non plus, harmonisées d'un Etat à l'autre. Il en résulte donc une Europe de la cybersécurité divisée. Tels sont les constats que formule un rapport que vient de publier la Commission Européenne (octobre 2019).
Le rapport publié le 28 octobre 2019: "Report assessing the consistency of the approaches in the identification of operators of essential services" ou Rapport de la Commission au Parlement Européen et au Conseil, évaluant la cohérence de l'approche adoptée par les États membres pour identifier les opérateurs de services essentiels conformément à l’article 23, paragraphe 1 de la directive 2016/1148/UE concernant des mesures destinées à assurer un niveau élevé commun de sécurité des réseaux et des systèmes d'information dans l'Union". 36 pages.
Le billet de Robert Hart, Europe diverging on critical infrastructure cybersecurity approach, 29 octobre 2019