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Tuesday, February 7, 2017

DoD Cybersecurity Discipline Implementation Plan

Le Département de la Défense américain a décidé de rappeler à ses personnels l’importance de l’application des principes basiques de cybersécurité. Leur respect aurait permis d’éviter de nombreux incidents au cours des dernières années. Des enquêtes internes ont semble-t-il révélé de nombreuses lacunes ou failles dans les pratiques qu’il convient de corriger rapidement. Fidèle à ses méthodes de gestion, le Département a donc lancé un nouveau plan (décembre 2016), intitulé « Cybersecurity Discipline Implementation Plan »[1]. Il est structuré autour de 4 types de mesures élémentaires :
-          assurer une authentification forte
-          renforcer les outils (machines bien configurées, mises à jour… notamment pour rendre plus difficile les attaques)
-          réduire la surface d’attaque (réduire le nombre d’opportunités d’attaques en limitant autant que possible toute connexion à l’internet grand public
-          détecter et répondre aux intrusions potentielles (identifier les incidents plus rapidement pour une réponse plus rapide et efficace).

Notons donc tout d’abord que la Défense américaine ne cherche pas à masquer ses vulnérabilités et affirme au contraire haut et fort que ses personnels peuvent être le maillon faible de la cybersécurité : « This analysis revealed systematic shortfalls in the ways in which the Department is taking care of its basic cybersecurity requirements ». On comprend que nombre de personnels ou services (s’ils n’étaient pas nombreux, un plan ne serait sans doute pas nécessaire) ignorent les consignes de sécurité, ne respectent pas les méthodes de connexion sécurisée ; que les logiciels ne sont pas tous mis à jour ; que nombre de services, réseaux, serveurs, sont peut-être encore trop exposés aux vulnérabilités de l’internet grand public… Le plan prévoit des évaluations régulières afin de mesurer les progrès réalisés.

Un hacker attaque 10000 sites du Dark Web

Un hacker aurait réussi à faire tomber quelques 10 000 sites du dark web au cours du week-end dernier. Lors de ce piratage des contenus pédopornographiques ont été découverts et transmis à la justice.   

Wednesday, February 1, 2017

Détection de cyberattaques contre des drones volant en formation

“Distributed Unknown-Input-Observers for Cyber Attack Detection and Isolation in Formation Flying UAVs”, by Lebsework Negash, Sang-Hyeon Kim , and Han-Lim Choi. 23 january 2017, 26 pages. Read the article

Cybersécurité des infrastructures d'énergie électrique américaines

Audition de Gerry W. Cauley, directeur de la NERC (North American Electric Reliability Corporation), qui est en charge de la définition de normes, d'actions de veille et de sensibilisation à destination des acteurs du secteur de l'énergie électrique des Etats-Unis. La réflexion se focalise sur les questions de cybersécurité. 

Testimony of Gerry W. Cauley, President and Chief Executive Officer North American Electric Reliability Corporation Before the Subcommittee on Energy of the House Energy and Commerce Committee, “The Electricity Sector’s Efforts to Respond to Cybersecurity Threats”, February 1, 2017, 12 pages[1].

Colloque "Du discours de haine en ligne au cyber-terrorisme"

La Faculté de Droit et de Science Politique de Montpellier organise le 8 février 2017 un colloque intitulé "Du discours de haine en ligne au cyber-terrorisme. Liberté d'expression vs sécurité: quelles régulations possibles?".  Programme et inscription

Tuesday, January 31, 2017

La cybersécurité en chiffres

A parcourir: une nouvelle étude de PwC sur la cybercriminalité, le marché de la cybersécurité... le tout présenté en quelques diagrammes et en chiffres. Le document n'offre certes aucune analyse approfondie et encore moins critique des chiffres présentés, mais le lecteur y trouvera là quelques données utiles, à confronter à d'autres sources. "Cyber Security: European Emerging Market Leaders" (janvier 2017, 16 pages)  

Sunday, January 29, 2017

Cyber… menace existentielle ?

Le dernier numéro du « Bulletin of the Atomic Scientists » de janvier 2017[1], intitulé » « It is two and a half minutes to midnight », s’inscrit dans la veine des précédents, nous décrivant une humanité qui, inexorablement, court à sa fin. Une fin qu’elle construit elle-même. Comme le rappellent les premières lignes du document, en 1947 une seule technologie avait le potentiel de détruire la planète. Ce sont ajoutés depuis l’exploitation des ressources naturelles, les dangers du changement climatique, les risques liés aux nouvelles technologies. De citer l’intelligence artificielle, la biologie, et le cyber. Le rapport intègre les derniers aléas de la vie politique américaine (ingérence russe dans le processus électoral via le cyberespace, guerre de l’information) illustrant les capacités d’atteinte aux démocraties, et donc constituant des risques de conflits internationaux. Voilà donc les NTIC placées au même rang de potentiel destructeur que l’arme nucléaire…  Le principe d’association de la technologie à des récits de fin de civilisation n’est guère nouveau. Mais avouons avoir un peu de mal à comprendre comment on peut mettre sur le même niveau destruction nucléaire et menaces cybernétiques, c’est-à-dire faire de ces dernières des menaces existentielles.