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Tuesday, July 26, 2016

Candidats à la présidentielle américaine et lacunes de cybersécurité

Au cours de ces derniers mois de campagne électorale, les candidats ont été confrontés à des problématiques de cybersécurité. En voici quelques exemples médiatisés :  

Hillary Clinton, Bernie Sanders, le parti démocrate
Hillary Clinton a utilisé sa boite e-mail personnelle et un serveur non sécurisé pour échanger des courriers relevant de sa fonction, alors qu’elle était Secrétaire d’Etat. Nombre de ces mails étaient sensibles et contenaient des informations classifiées. Cette affaire a pesé sur le cours de la campagne d’H. Clinton, qu’une enquête du FBI n’a dédouané que tardivement, début juillet 2016.
- Le DNC (Democratic National Committee) s’est fait pirater des milliers de mails. La divulgation de ces courriers a mis en évidence les pratiques à l’intérieur du parti tendant à favoriser H. Clinton au détriment de son adversaire démocrate. Des hackers russes, ou oeuvrant pour le Kremlin, sont soupçonnés d’être à l’origine de cette opération.
- Des personnels du candidat Bernie Sanders sont accusés d’avoir accédé à la base de données d’électeurs d’H. Clinton (décembre 2015)[1]
La Bill, Hillary and Chelsea Clinton Foundation aurait été pirate par des hackers russes, les mêmes qui s’en seraient pris au DNC[2]

Donald Trump, le parti républicain
Des hackers russes auraient également ciblé les communications de D. Trump et les ordinateurs de quelques membres du parti républicain[3]
En mars 2016, Anonymous affirme avoir dérobé des informations personnelles de Donald Trump (numéro de portable, numéro de sécurité sociale)[4] . Anonymous déclare également la « guerre » à D. Trump, et lance l’opération #OpWhiteRose[5].
- Anonymous déclarait aussi la guerre à D. Trump en décembre 2015, lançant l’opération #OpTrump, en réaction aux propos tenus par Trump sur l’islam. A l’actif de cette opération il y aurait une attaque DDoS ayant touché le site internet des New York City's Trump Towers
- La chaine d’hôtels de D. Trump est victime de hackers, deux fois en l’espace de 6 mois (fin 2015 et avril 2016)[6]

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